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mardi 16 juillet 2013

Journal économique de Jean-Baptiste André - 70



1790-1842

Toutes les semaines retrouvez ce document inédit exceptionnel
Le Journal économique du fils du dernier seigneur d’Aubière

Épisode 70
Novembre et Décembre 1798


Novembre et Décembre 1798
[Page 73]

Prix des denrées : [en blanc]

1- J’ai fait compte avec ma sœur de tous les revenus que j’ai perçus pour elle. Dans le cours de cette année, à prendre sur le livre de recette et Dépense au mois de février, époque où j’ai commencé à percevoir pour elle des revenus séparés. J’ai fait pareillement compte des dépenses. Il se trouve que je lui serai redevable d’une somme de 400£ lorsque tous les revenus seront rentrés. Je me suis de plus accomodé [sic] de 33 septiers seigle et sept septiers pamoule qu’elle avait dans le grenier, plus de la paille, plus d’une demi pièce de vin qui lui reste dans la cave, plus de son huile. Le tout montant à 500£, seigle à 12£, orge à 8£, vin à 3£, huile à 12 sols la livre. Je lui ai en conséquence reconnu devoir la somme de neuf cents livres. Tous les revenus qui ne tombent point dans l’année présente ainsi que les récoltes de l’année 1798 ne font pas partie du présent compte.

2- J’ai fait retailler par Louis la martre mon verger de Noyers à 3£ par jour. Cette réparation m’a coûté environ dix écus et j’ai à peu près pour autant de bois.

3- J’ai donné à prix fait à des gens d’Aunat [Aulnat] à arracher tous les ormeaux qui sont à Noyers dans la terre qui est derrière l’écurie aspect de jour et de bise. Ils doivent avoir tous les culs, c’est-à-dire tout le bois qui est en terre et plus quinze sols par toise courante. J’ai pris des journaliers pour faire exploiter à mesure tout le bois qui n’est propre qu’à brûler ; je réserverai tout le bois sain pour charronage [sic].

Plantier

4- J’ai fait marché avec Pierre … [en blanc] habitant à Lempdes pour fossoyer mon plantier l’année prochaine, moyennant quatre septiers bled et huit pots de petit vin. Il doit lui donner six saisons, et je suis chargé de faire remplacer les maillots qui manquent.

5- J’ai fait planter à Noyers, en remplacement, quarante sauvageons que j’ai acheté à la foire de Montferrand. Je les fais enbuissoner [sic] ainsi que tous les autres jeunes arbres de mon verger.

6- Il s’est dépensé dans le courant de cette année, pour la nourriture des domestiques, la quantité de vingt septiers de bled ; il s’est dépensé pour le ménage dans la même année, cent trente livres d’huile. La dépense du ménage en argent déboursée a été de deux mille cinq cent dix-sept livres, sur quoi il y a eu soixante quatre livres de reste. La dépense réelle a été de deux mille quatre cent quarante cinq livres neuf sols.

7- Les gages des domestiques sont de cent livres pour Michel Chaboissier, soixante livres pour la Toinon Chauvet, cinquante quatre livres pour la Marie Bienfait ; la Geneviève, ci-devant sœur converse de Ste-Marie, ne reçoit point de gages, non plus que la Marguerite Duparroy, femme de Michel Chaboissier demeurant à Aubière.



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