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vendredi 30 décembre 2011

Rue Emmanuel-Chabrier

Histoire des rues d'Aubière

Rue Emmanuel-Chabrier

Sous l’Ancien Régime, le quartier traversé par cette rue s’appelait quartier de la Treille (de l’occitan Trolhas, ruisseau, source). C’est ainsi que le premier nom de cette rue fut « rue de la Treille ». A partir de 1850-1860, on ouvre un nouveau cimetière à l’emplacement actuel. C’est depuis que la rue a pris le nom de « rue du Cimetière ».

[Nota : La rue des Voultes prend dès lors le nom de rue de la Treille : c’est celle que l’on connaît aujourd’hui – voir la rue de la Treille].

La rue du Cimetière fut changée de nom par le maire Ernest Cristal et son conseil, en reconnaissance à deux passionnés de musique demeurant dans cette rue : Antonin Roche-Aubert, dirigeant de l’Harmonie des Enfants d’Aubière, et Suzanne Maradeix, professeur de musique et titulaire du diplôme de la SACEM, depuis 1937. Elle prit ainsi le nom de rue Emmanuel-Chabrier.

Autour du Piano. Tableau de Henri Fantin-Latour
(Assis : Emmanuel Chabrier au piano, Edmond Maître et, en retrait, Amédée Pigeon. Debout : Adolphe Julien, Arthur Boisseau, Camille Benoît, Antoine Lascoux et Vincent d'Indy. représente les "Wagnéristes", ainsi que l'on nommait alors les admirateurs de Wagner.)


Emmanuel Chabrier (Ambert, 18 janvier 1841 / Paris, 13 septembre 1894) :
Bien qu’ayant pratiqué le piano en amateur depuis son plus jeune âge et manifesté des dons remarquables pour la composition, il entreprend des études de droit à la demande de son père, qui le destinait à une carrière dans l’administration. Il entre donc, en 1862, au ministère de l’Intérieur, d’où il ne démissionnera que beaucoup plus tard, en 1880, pour se consacrer alors définitivement à la musique. Entre-temps cependant, il avait appris la composition et s’était lié avec Manet, Verlaine, Duparc…
Sa première œuvre importante, l’opéra bouffe « l’Etoile » (1877), est un petit chef-d’œuvre plein de bonne humeur et d’esprit, avec déjà des qualités que l’on retrouvera tout au long de son œuvre : humour, sensibilité, ironie parfois teintée de mélancolie… et qui font de lui le musicien français par excellence (bien qu’il ait lui-même cultivé toute sa vie une ardente passion pour Wagner). Un voyage en Espagne lui inspire le boléro España, en 1883.
Verlaine le disait « gai comme les pinsons et mélodieux comme les rossignols ».


© Cercle Généalogique et Historique d'Aubière (Pierre Bourcheix)


 
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